Thomas Pozzi, ouvroir à échelle d’art et d’homme

Depuis ses débuts au collège, en autodidacte, Thomas Pozzi crée du “vrai” et du surréalisme, tout droit sorti de ses pensées, de son esprit surtout. Portrait d’artiste, en temps réel !
Par Al’ Warnet
Du haut de ses 20 ans, Thomas Pozzi est caméléon d’artiste à Chaumont, ville de ses racines et, surtout, de son inspiration, Jeune apprêté, chic et vendeur, bohémien, hors cases et subversifs. Son regard, lui, a ce double miroir du “vrai” et du surréalisme, essence de son travail. Un apprenti Magritte s’il en est, son père spirituel par ailleurs, en Haute-Marne. Et il a une histoire.
Péripéties d’une vie d’art
Point de départ dans son rapport à l’art, Thomas Pozzi esquisses les premières lignes de son univers dès ses années collège, d’abord à la Rochotte, puis à Bouchardon. Directement, il a le soutien et la bienveillance de son entourage, sa famille et ses amis. A 17 ans donc, le jeune talent chaumontais expose ses tableaux dans une galerie, à Langres. Dans une critique “piquée à vif”, une personne connaisseuse d’un art plutôt académique le qualifie « d’analphabète de l’art ». Coup de poignard, oui, mais qui ne l’arrête pas pour autant.
Toujours en autodidacte (il n’a opéré que de cette manière, jamais eu un parcours classique), la “rage” de prouver son talent l’amène à s’améliorer (élément qu’il n’hésite jamais à dire aux jeunes artistes, pour les encourager et soutenir). Il crée encore et encore, pour lui et pour les autres, modélise le réel à sa manière. « Je crée chaque tableau avec mes pensées, les images que je façonne dans mon esprit », confie-t-il. “Libération”, “Acte”, “Cinq sens”, “Rencontre ataraxique”, “Eclosion”, “Etreinte sauvage”, “Romance parisienne” sont autant de créations sorties de son imaginaire, sinon d’images standard.

Ar-T
Qu’il soit chez lui ou bien à l’extérieur, Thomas Pozzi s’efforce à partager l’évolution de ses travaux et à montrer toute l’étendue de son potentiel auprès de sa communauté, en temps réel. Lors de voyages, de séjours chez des amis ou autres vagabondages. « Instagram est, pour moi, à la fois un support visuel et un moyen de transmission », précise l’artiste. « C’est justement grâce à mon travail personnel qu’on sollicite mes services », ajoute-t-il. Pour des animaux ou bien des monuments célèbres, par exemple.