Un Schmiblik… en tout libre !

Au Schmilblik, samedi 18 janvier, une journée du libre a permis de réunir des convertis et non-initiés autour de l’usage astucieux et responsable du numérique. Au programme, il y a notamment eu des débats thématiques, mais aussi des mises en pratique et des sessions découvertes de logiciels gratuits et accessibles.

Par Al’ Warnet

Libre sur tout ! Dès 9h, samedi 18 janvier, une vingtaine de personnes, de tous âges et horizons sont venues assister à la journée du libre au Schmilblik. Au cours de cette journée thématique, aficionados et non-initiés ont pu s’emparer, de manière astucieuse et responsable, des sujets relatifs au numérique. Et ce, autour de tutoriels sur des logiciels, gratuits et accessibles, dédiés au codage, à la création de jeux et de dessins graphiques ou bien à l’écriture d’ouvrages en auto-édition. Les enfants présents ont, eux, eu un temps pour jouer sur les PC. A Counter Strike, notamment.

Apprentissage, toujours !

Premier temps de cette journée dédiée au libre, un cycle d’interventions, sous forme de tables rondes, a permis d’aborder des sujets divers et variés. Pendant deux heures, donc, de 9 à 11 heures, il a notamment été question de propriété intellectuelle, d’éducation au numérique, comme aux médias et à la culture populaire, mais aussi du rapport au livre en région.

Dès 13h, l’après-midi a été consacrée, au moyen de groupes un peu plus intimistes, à une mise en pratique dans l’usage du numérique. David Jacquel, ingénieur numérique (depuis 1996, NDLR), formateur et artiste-photographe, a, par exemple, transmis les bases dans le codage et le développement web. A Dominique notamment, qui voit ce pan du numérique (du clavier et de l’écran, précisément) comme “la partition d’un piano”.

Un peu plus loin, Scotis, membre éminent.e de Basik Asso (association qui tient le tiers-lieu qu’est le Schmilblik), a présenté un logiciel de création graphique, Kritia. Une occasion qui a permis à Lise Whales, autrice en auto-édition, de redécouvrir les joies de cet art numérique. Procédé qu’elle n’avait pas autant utilisé depuis son ouvrage, “Le souffle de l’amitié”. Au fond de la salle, certains initiés de la structure On ram se sont affairés à la création, pour une impression finale en 3D, d’un gameplay via des figurines et de la pâte à modeler.