Au Signe, Simenon de mot, graphisme de Simenon

Jeudi 10 avril, dès 18h, une quarantaine de personnes ont assisté à la présentation exclusive de l’exposition “Simenon, Simenon”. Signe de ce rendez-vous, le vernissage a permis d’annoncer la couleur de la future biennale graphique, et a aussi été un prétexte à l’amour… pour l’écrivain français. Retour, sinon plus !
Par Al’ Warnet
D’un amour d’auteur… Au premier étage du Signe, jeudi 10 avril, une quarantaine de personnes ont assisté au vernissage de l’exposition “Simenon, Simenon”. Certaines représentant des institutions à Chaumont. Paul Fournié (premier adjoint) pour la Ville de Chaumont, Bérangère pour le Nouveau Relax ou encore Céline et Florine pour Les Silos. Ce qui, pour le centre national du graphisme (CNDG), constitue un moyen d’annoncer la couleur d’un événement moteur de la Biennale à venir.
En chefs d’orchestre de ce vernissage, Jean-Michel Geridan, directeur du Signe, et Elodie Boyer, commissaire de l’exposition, ont présenté les contours de cet événement. Les éléments de la collection ont, entre autres choses, été mis en avant. Les 196 livres bien sûr, en français, anglais, allemand, néerlandais, italien, autrichien et espagnol; mais aussi des affiches promotionnelles. Suivant cette introduction, des échanges d’expérience (littéraire) entre la porteuse du projet et le public se sont tenus, de même qu’une dégustation de vins, du producteur Labreveux-Poulot.
« Un rêve accéléré »
A la genèse du projet d’exposition “Simenon, Simenon”, Elodie Boyer découvre l’écrivain français le 22 mars 2024, en lisant “La veuve Couderc”. Elle tombe directement amoureuse de l’univers de l’auteur. Début avril, la même année, elle contacte le Signe pour proposer un projet d’exposition autour de l’artiste, il est directement validé par le directeur de la structure, pour la biennale graphique. « C’était un rêve accéléré », confie-t-elle, ravie.
De cette approbation, Elodie Boyer tisse les fils de son exposition. « Mon métier est de créer des systèmes graphiques. Et, Simenon, par sa collection extraordinaire et fulgurante, incarne [effectivement] cela », précise-t-elle. Puis, elle se rend chez les bouquinistes, marchés aux puces et autres brocantes, le but étant de collecter des anciennes éditions des livres de Georges Simenon, au format poche.
De pièce en pièce acquise, la conception de l’exposition suit, pas à pas, son chemin. Et, le résultat final donne « une analyse ‘froide’ du travail sur l’édition, pourvu de passions multiples ». Liées à l’art en général, mais aussi au graphisme, à l’écriture et, bien sûr, à l’auteur lui-même, Georges Simenon.
Des animations en accompagnement : Moyen de personnifier l’évènement, des visites commentées de la présente exposition, comme celle intitulée “Noise”. Les dimanches 22 juin, 20 juillet, 17 août, 14 septembre et 12 octobre, à 15h. De plus, les deux expositions seront accessibles en continu lors du premier week-end de la Biennale. Soit, les vendredi 23, samedi 24 et dimanche 25 mai, de 10 à 21 heures.
