
Au multiplexe A l’Affiche, le corps étudiant de l’école de Chaillot a restitué leurs deux années de travaux, mardi 24 juin, dès 17h. Entre historisation, état des lieux et aménagements futurs, une importante synthèse a, entre autres vestiges, mis à l’honneur La Gloriette, l’IPHM, l’Îlot Michelet, l’ancien centre hospitalier ou encore la chapelle des jésuites.
Dans le salle n+2 du multiplexe A l’Affiche, les 51 étudiant.e.s de l’école de Chaillot ont restitué deux années de travaux d’études sur le patrimoine local, mardi 24 juin, de 17h à 19h30. Entre historisation et état des lieux, la dizaine d’intervenant.e.s, parmi lesquel.le.s Auguste, Mathias, Sophie, Lucile, Adrien et Ariane, ont diagnostiqué sept bâtiments spécifiques. Le Château de La Gloriette, le collège Camille Saint-Saëns, comme le gymnase et l’hôtel Lambert, l’Îlot Michelet, l’IPHM (et, plus largement, l’îlot Sainte-Marie), l’ancien centre hospitalier (et la ganterie Trefousse). Le tout, en étroite concertation avec le service patrimoine de la municipalité.

Point d’orgue de cette restitution architecturale et patrimoine, les personnes intervenantes ont proposé des pistes d’aménagements pour les sept bâtiments. Pour le collège Camille Saint-Saëns, par exemple, l’installation, en une seule entité, des musées d’art et d’histoire et de la crèche, l’intégration d’un lycée professionnel, la création d’un auditorium et la végétalisation des cours ont été quelques idées émises.
Pour la chapelle des jésuites, attenante à l’établissement, une réhabilitation en bibliothèque, doublée d’un espace de coworking a servi d’aménagement alternatif. Concernant l’église de Brottes, une désacralisation du lieu, par ailleurs presque abandonné, pour qu’il redevienne un lieu de rassemblement. « Ils (les étudiants) ont été imaginatifs et ont pu allier écologie et patrimoine », a exprimé Julien Bargeton, président de la cité et du patrimoine, à Paris.
Par la suite, cette restitution, par ailleurs mise en exposition à l’Îlot Michelet les 24 et 25 juin, va servir d’idées et de perspectives, comme l’indique la maire Christine Guillemy. « Il ne faut pas [la] prendre pour des projets ficelés et finis, mais plutôt comme des travaux sur lesquels s’appuyer» », a-t-elle expliqué. Surtout quand la tâche peut s’avérer ardue, notamment pour le collège Camille Saint-Saëns qui nécessite une désaffectation de la part du Département avant toute intervention de la Ville de Chaumont.
L’info en + : L’exposition, relative aux travaux de l’école de Chaillot, sera également visible à l’IPHM, puis dans la cour de l’espace Bouchardon, le tout jusqu’à mi-juillet.

Al’ Warnet est journaliste et contributeur régulier à Chaumont City. À travers ses articles, Al’ met en lumière les visages, les parcours et les histoires qui façonnent la ville. Sa plume sensible et engagée apporte un regard singulier sur la vie locale.