Au cinéma A l’affiche, la Biennale fait son “Cannes” du graphisme !

Au multiplexe A l’affiche, à Chaumont, le Signe a immortalisé la 31e édition de son concours international d’affiche devant plus de 200 personnes. Au programme de cette heure et demie de festivités liées à la Biennale,, il y a eu des remises de prix et des discours mobilisateurs. 

Dans la salle 2 du multiplexe A l’affiche de Chaumont, le 31e concours international d’affiche  avait des airs compétitifs et revendicatifs, samedi 24 mai, de 16h30 à 18h. En amont des festivités, un collectif de soutien à la cause palestinienne a donné le ton d’un activisme certain. Orientation ensuite reprise par le directeur du Signe, Jean-Michel Geridan, qui a souligné l’atteinte, parfois, du fondamentalisme religieux à l’encontre de la culture. Le tout devant plus de 200 personnes.

Suivant des mots de remerciements pour leurs récompenses, chacun.e des lauréat.e.s a manifesté sa mobilisation envers la liberté de création et d’art, plus largement. « Nous ne sommes pas moins précaires en gagnant un prix », a, en substance, précisé Clément Faydit. De culture, il en a été souvent été question au fil des prises de paroles, pour partager des expériences et des histoires d’œuvres.  « J’ai voulu bousculer les codes »,  a dit, à juste titre, Baptiste Plantin, en lien avec son affiche “Festival 2023”.

Palmarès des prix : 

• Prix du public : “Festival 2023” de Baptiste Plantin 
• Prix SAIF : “Saison 23-24” de l’atelier Poste 4 (Strasbourg)
• Prix de l’académie des Beaux-Arts : “3 revues” de Benjamin Gomez et Sonia Da Rocha et “Serrano” de Benoît Bonnemaison-Fitte
• Prix espoir : “Toothpick traduttore, traditore” de Clément Faydit et Rozenn Voyer
• Grand prix : “CDN (Centre dramatique national) Besançon” de l’Atelier 25

D’autres prix… et des annonces : Toujours dans cette même salle 2, le concours étudiant a eu trois gagnant.e.s d’ici et d’ailleurs. Zofia Tchoórz pour “I saw light”Cléa Marra et Maria Stella pour “Seul avec des stats autour” et Maarten Teughels pour “Des femmes vibrantes”. Enfin, dans le cadre de la session de présentation du prix unique du livre graphique, des structures types  Bye Bye Binary sont venues parler de leurs travaux. “Revue” et “The daughters of darkness”, pour citer deux des travaux mentionnés.