Chaumont conte, comte, compte !

Ne pourrait-on pas résumer la Ville à ce simple hashtag (ou mot-dièse) : #Chaumontcompte ? C’est, en tout cas, ce que l’actualité récente donne à refléter. Suivant le drame survenu au collège Françoise Dolto à Nogent, mardi 10 juin, celui du meurtre de Mélanie G., pas un média, local et national, n’a manqué à l’appel de la couverture de ce fait de société. RMC, BFMTV, Jhm, Puissance TV, France inter, France info, RTL, Le Figaro ou encore Le Monde. Sur le lieu du crime, sinon lors de la conférence donnée par le procureur de la République, Denis Devallois et le temps de recueillement à l’Hôtel de Ville de la municipalité. Et ce n’est pas encore fini, une judiciarisation allant bientôt se tenir, au tribunal de Dijon. 

Bien moins noir et triste, Chaumont a été, est et sera comte(sse) de son Histoire. Prétexte au rendez-vous des jardins et après aussi, l’association Médiévalys a donné à visiter l’intérieur du donjon de la ville construit il y a un millénaire. Avec son mobilier d’époque, des armes, ses tenues et ses blasons. A sa manière aussi, le musée de la municipalité, ancienne demeure du roi Dagobert jouxtant le monument de garde, est comte de son passé (départemental). Grâce à une salle abritant des peintures sur deux maisons de Wassy, le passage de la duchesse d’Angoulême dans le chef-lieu haut-marnais, comme la basilique Saint-Jean-Baptiste, et le château de Châteauvillain. Visibles en permanence, qui plus est. Et, n’oublions pas la visite de la Gloriette, près des résidences Jacques Weil…

Dernier bastion artistique, culturel et historique, Chaumont s’est conté samedi 14 juin, au jardin Agathe Roullot. Au passé, au présent et au futur. Le Signe, Napoléon Bonaparte, le Cavalier, le lavoir d’En-Buez, Médiévalys, le viaduc, Bouchardon, Jean Gabin, le Grand Pardon (de 2029), l’APF France Handicap, le Schmilblik, la Biennale… Car oui, la municipalité est une ville d’art et d’histoire. Donnons-lui donc le label qu’elle réclame. Pardon ! Demande… diplomatiquement.